Après deux années de pause, le festival rockenstock revient en force en 2015 avec une soirée de clôture au programme alléchant : I am un Chien, Baptizein & Secret Yolk et les deux finalistes du tremplin Grand Morse et Ebene & the soul rockers. Rendez-vous le samedi 14 mars au Cirque de Châlons-en-Champagne.
Peux-tu revenir pour nous sur le début de l’aventure “rockenstock “?
Sébastien Brady : Au début des années 2000, la bande de potes que nous sommes organisions des soirées en périphérie de Châlons-en-Champagne qui rassemblaient à la fois des groupes live et des dj sets. En 2007, partant du constat, puisque nous-mêmes musiciens, qu’il n’y avait pas d’endroit à Châlons-en-Champagne où les groupes pouvaient s’exprimer, nous avons décidé de créer l’association rockenstock et le festival du même nom. Le but était de permettre à des groupes amateurs de jouer dans des conditions live professionnelles et de rencontrer des groupes pros pour échanger.
Peux-tu nous rappeler comment fonctionne le tremplin ?
SB : Le tremplin est ouvert à tous les groupes rock, pop. Les inscriptions se font sur le site de l’asso, et nous pré-sélectionnons six groupes pour une prestation live en mode café-concert. Les prestations sont notées par le public et le jury de rockenstock, composé des membres du bureau. Les lauréats se voient proposer une prestation lors du festival et un bon d’achat chez un de nos partenaires.
I am un chien est la tête d’affiche de cette année. Le mariage entre le rock et l’électro est-il
définitivement consommé ?
SB : Oui ! Après le test en 2011 avec NASSER, la proposition artistique d’I am un chien me semblait appropriée pour investir un lieu comme le cirque. Malgré tout, nos racines rock ne sont pas oubliées et se retrouveront également dans le reste de la programmation (ndlr : avec notamment la présence de Baptizein & Secret Yolk).
Il n’y a pas eu de festival en 2013 et 2014. En avez-vous profité pour réorganiser l’association et réfléchir à de nouvelles perspectives ? C’est pour cela que vous investissez le cirque de Châlons-en-Champagne cette année ?
SB : Nos carrières professionnelles nous ont demandé beaucoup. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de faire un break à cette période. Cela nous a permis de revoir notre organisation et de travailler sur
ce nouveau projet. L’objectif est de créer une nouvelle habitude en investissant ce lieu emblématique de Châlons-en-Champagne qu’est le cirque et en proposant de nouveau un spectacle « populaire » dans ce lieu comme l’étaient la boxe ou le catch il y a quelques dizaines d’années.
Comment avez-vous découvert le Polca ? Qu’est ce que cela vous a apporté et pourquoi ?
SB : Le POLCA nous apparaissait comme un acteur naturel et incontournable des musiques actuelles dans la région. C’est également pour nous un relais d’informations et de communication important.