Quelque part entre Elista et Stupeflip, Piil77 a sorti il y a quelques mois déjà « Planeta – Infenstus – Invisibilis – Lucidus », un album mystérieux et intriguant. Nous avons très peu d’infos sur cet ovni dans le paysage musical régional. On les aurait aperçus en Haute-Marne, près du château de Faveroles où cet album a été enregistré. Pour le reste, nous ne sommes sûrs de rien… Rencontre du troisième type.
Piil77, c’est un groupe ? Un collectif ? Un projet solo avec des featurings ? Tu nous fais la présentation ?
Nicolas : C’est un projet solo à la base, et l’idée de faire des featurings est arrivée ensuite. Mais c’est vraiment un projet personnel auquel j’ai intégré au fil du temps des copains. Pour les concerts, un autre pote (ndlr : Alexandre Doizenet) a été intégré au projet et qui a fait que Piil77 est devenu un duo.
Tu développes un univers bien particulier. Tu peux nous en parler ?
N. : Tu dois vouloir parler du côté science fiction. C’est un peu un album concept. J’ai essayé de créer une histoire avec un début, un milieu et une fin. Elle parle d’un extra terrestre qui débarque sur terre. C’est un éclaireur pour ses potes qui cherchent un vivier pour pouvoir se nourrir. Ils envoient donc Sav le Pressentimion qui vient sur terre pour vivre avec les humains et voir s’ils méritent de continuer à vivre ou d’être utilisé
au final comme mets aux pilates, qui sont les habitants de la planète Piil77. Et pour avoir la fin de l’histoire, il faut écouter le disque…Je veux pas spoiler !
« Planeta – Infestus – Invisibilis – Lucidus » sonne comme la chanson et le rock des années 2000. Mais on sent également une envie d’éclectisme. Quelles sont les influences de cet album?
N. : C’est un peu compliqué de parler d’influences sur cet album. Il n’y en a pas vraiment. J’écoute énormément de musique dans plein de styles que ce soit du rock underground comme Sonic Youth, Pavement ou The Mars Volta mais aussi pas mal de pop comme Radiohead, Sigur Ros, Archive, Pink Floyd. J’écoute aussi du rap : tous les délires un peu trash d’Odd Future ou de Fuzati et en même temps les super prod de Jay-Z. J’écoute de l’electro, du jazz, du classique, des musiques du monde, des musiques de film… C’est donc un gros « gloubi-boulga » de ce que j’écoute. Mais ça se fait naturellement. Je ne cherche pas à ressembler spécialement à quelque chose.
Il y a un côté Stupeflip dans plusieurs chansons !
N. : Oui, je ne le cache pas. C’est un groupe qui était important à l’époque où je me suis remis à la musique. J’ai arrêté pendant un an tout en continuant d’écrire. C’est l’époque où Stupeflip a sorti son troisième album. Ca a été
vraiment le coup de cœur total et je me suis dit que c’était possible de continuer à faire de la musique en partant sur des trucs non formatés. Je crois que j’étais un peu fatigué de toujours chercher à plaire et de faire des choses
en groupe. Je jouais avant avec Tournelune et j’avais besoin de partir sur des choses plus personnelles.
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Primitive – PODCAST
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Points de vente du disque : Leclerc Langres, Cultura Dijon + Price Minister (vendeur : piilshop)