Si on le connaît avant tout pour son fromage, le village de Chaource propose également un festival qui mêle les arts de rue et les musiques actuelles. Adhérente du Polca depuis un an environ, c’est la MJC de Chaource qui porte aujourd’hui le projet. La prochaine édition du FestiChaource se déroulera le 5 avril 2014. Rencontre avec Sylvain Lesieur.
Est-ce que tu peux nous raconter l’histoire du Festi’ Chaource ?
Sylvain : L’idée est venue en 2005 par des étudiants en BTS gestion forestière au lycée forestier de Crogny. Ils ont voulu créer un festival. Au même moment, Furies, l’association de Chalons qui promeut les arts de rue en milieu rural grâce au théâtre des routes s’est adressé aux lycées agricoles de Champagne-Ardenne pour travailler sur l’art de rue dans nos campagnes. Un partenariat s’est donc créé. C’est en 2006 que la première édition a vu le jour. Jusqu’en 2010,
les étudiants de Crogny travaillaient sur le projet. Il y a eu ensuite 2 ans de
pause parce que c’était devenu trop conséquent au niveau financier et humain.
Je l’ai repris en 2013. J’étais étudiant au lycée forestier en 2007 et j’ai
organisé en 2009 le festival dans le cadre de mes études. C’était un projet de
communication au départ mais c’est devenu plus gros. Après, j’étais tuteur du
projet avec les BTS. Aujourd’hui, c’est la MJC qui coordonne tout ça. Ca a
commencé avec juste un spectacle de rue…
Quel est le programme de cette année ?
S. : C’est une journée complète de prévue dans le centre bourg, le terme centre-ville serait un peu présomptueux (rires). Autour de la place de la fontaine et de la place de l’église, il est prévu 3 concerts en caravane de groupes locaux. C’est une ancienne caravane qui est transformée en scène mobile. Il y aura également 4 spectacles de rue avec des compagnies de Champagne-Ardenne et d’ailleurs. Toutes ces animations sont gratuites. Le soir, il y a un concert payant dans la halle au marché avec deux groupes de Troyes, Triveni et Cadavreski, et un
groupe de Haute-Savoie, Rage Against The Marmottes.
Est-ce qu’il y a la volonté de développer encore le festival ?
S. : On attend environ mille personnes sur la journée avec une jauge de 400 pour le concert du soir, ce qui est vraiment bien pour une petite commune comme Chaource. On veut continuer de rester dans les mêmes
proportions en proposant une belle programmation artistique qui s’adresse à tous les publics.
Comment as-tu connu le Polca et qu’est ce qui t’a poussé à devenir adhérent ?
S. : J’ai découvert le Polca avec le magazine Zic Boom il y a déjà plusieurs années. Je le récupérais à l’office de tourisme de Chaource et c’était un peu mon livre de chevet… (rires) Ca m’a permis de découvrir les
musiques actuelles régionales et les groupes locaux, de savoir ce qui se passait dans les autres départements. La MJC de Chaource à rejoint le Polca pour se faire connaître des autres acteurs du réseau. Elle a été créé en 1967
et c’est une des premières MJC de l’Aube ! Ca ne fait que deux ans que nous sommes dans le créneau des musiques actuelles. L’idée était donc d’être référencé et aidé par les professionnels de la région.