Fiche métier : Thomas Hanauer, bookeur chez Pandaroux

Partenaire bien souvent indispensable dans le développement d’un artiste, le bookeur bénéficie d’un statut à part dans la filière des Musiques Actuelles. Une détermination à toute épreuve et un aisance relationnel sont les qualités indispensable pour se lancer dans la recherche de concerts pour les artistes. C’est en résumé ce que Thomas Hanauer, bookeur au sein de Pandaroux, nous explique dans cette fiche métier.

 

Prénom / Nom : Thomas Hanauer
Âge : 28 ans
Structure : Pandaroux
Fonction : Bookeur

Peux-tu nous parler de ton parcours professionnel ?
Thomas : J’ai un parcours multi-casquettes, en effet avant d’être professionnel de la culture & développeur d’artistes au sein de Pandaroux, je suis musicien du groupe Dudes of Groove Society, et avant ça j’ai eu plusieurs expériences dans de nombreux groupes en tant que trompettiste. C’est donc tout naturellement à force de rencontres et de réflexion que je me suis dirigé vers le booking d’artistes et le développement de projets artistiques.
Aujourd’hui, chez Pandaroux, on s’occupe de 9 artistes dont un spectacle de sensibilisation aux risques auditifs labellisé Peace & Lobe. Enfin, je manage aussi à côté l’artiste Teaz.

En quoi consiste le métier de bookeur ?
T. : On pourrait croire que le métier de bookeur, c’est de répondre au téléphone, d’envoyer des emails et de remplir un agenda ; mais pas du tout ! En réalité, ça commence par être présent pour l’artiste quasiment 24h/24 – 7j/7 pour donner des conseils, aiguiller, monter des stratégies de sorties, souvent en lien avec d’autres développeurs comme des labels, les chargés des relations presse, … Ensuite, c’est évidemment beaucoup de rencontres, de téléphone, d’emails, de serrages de mains et aussi beaucoup de concerts. C’est aussi le plaisir de découvrir en avant-première de super albums, découvrir les facettes humaines et authentiques des artistes et participer à une belle aventure humaine.

Quels sont les impacts de la crise COVID-19 sur ton activité ?
T. : Alors pour commencer le Covid-19 ça a apporté un nouveau « savoir-faire » à notre métier : gérer les annulations et les reports des groupes. Mais c’est aussi du coup le travail à la maison, le chat qui marche sur le clavier pendant les visioconférences et le manque de concerts qui se fait ressentir de plus en plus …

A quelles difficultés, en temps normal cette fois, es-tu confronté dans le cadre de ton activité ?
T. : Je dirais avant tout qu’il faut être patient. Se constituer un réseau met beaucoup de temps et il est en perpétuelle évolution. Au début, c’est difficile d’avoir des résultats intéressants et on se contente de petites opportunités, de « bricoler » avec des cafés et des bars car il y a bien un début à tout… Sinon, parmi les difficultés secondaires, il y a la gestion du temps. Il faut trouver le bonne équilibre pour tout faire : gérer l’administration, le booking, la communication, les concerts, les salons professionnels, les appels, … Mais bon, on s’y fait !

Qu’est-ce que tu apprécies le plus dans ton travail ?
T. : Ce que j’apprécie le plus c’est la relation avec les artistes de Pandaroux. On a décidé de travailler avec des artistes qu’on apprécie musicalement mais aussi humainement et on est vraiment dans une relation de soutien et de support pour eux. Ensuite, c’est aussi, comme je l’ai déjà dit, découvrir les spectacles en avant-première et les albums. C’est toujours un vrai plaisir !

Quelles sont les perspectives d’évolutions que tu as pu identifier ?
T. : On ne peut qu’espérer qu’un de nos artistes réussira à faire une belle carrière. Ce serait le plus beau des cadeaux pour nous ! L’avenir nous le dira…

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