Un nouveau mois, une nouvelle fiche métier. Ce mois-ci, c’est Gwenaëlle Baudouin qui a accepté de parler de son service civique au sein du Polca. Elle a rejoint l’équipe au mois de mai pour une mission de 8 mois au sein au pôle “Prévention” de l’association.
Prénom / Nom : Gwenaëlle Baudouin
Age : 25 ans
Structure : Polca
Activité : Service Civique – Prévention des Risques Auditifs
& musicienne
Peux-tu nous parler de ton parcours ?
Gwenaëlle : J’ai commencé par un bac L avec une option musique, option
de détermination et facultative. Donc j’ai étudié l’histoire de la musique, il
fallait pratiquer un instrument ou du chant. Je faisais des compositions à la
guitare. Ensuite, j’ai découvert une passion pour la philosophie qui s’est
confirmée quand j’ai eu seize au bac. Je me suis alors inscrite à la fac. Mais
rester assise sur une chaise pendant trois ans, ça ne m’intéressait pas, alors
j’ai repris la musique en cherchant des activités ou des jobs dans le milieu.
En quoi consiste cette activité au sein du Polca ?
G. : Au Polca, j’accompagne Anne-Laure dans ses démarches pour
faire de la prévention des risques auditifs en Champagne-Ardenne. Par exemple,
je l’ai aidé à faire le bilan de l’année, j’ai repris des questionnaires qui
avaient été distribués à des lycéens, collégiens et leurs professeurs pour
avoir un retour sur les actions menées. J’étais aussi présente sur des
festivals pour de la distribution de bouchons et de casques. Actuellement, je travaille sur la conception d’un livret concernant la bonne gestion sonore en studio de répétition. Il sera mis à disposition des musiciens dans les studios de répétitions courant 2017.
Avec qui es-tu en relation ?
G. : Pour les questionnaires dont j’ai parlé à la question
précédente, j’étais en contact avec des accompagnateurs des élèves afin de les
relancer sur les questionnaires. Autrement, je suis surtout en relation avec
Anne-Laure.
Quelles difficultés as-tu identifié ?
G. : Je suis arrivée au Polca sans savoir beaucoup de choses sur les risques auditifs. C’était la première difficulté. Ensuite, quand on commence un service civique, on sait que ce n’est pas pour le long terme. Ça n’empêche pas de s’investir mais il faut aussi penser à ce qu’on veut faire ensuite. Par exemple, j’ai un catalogue avec des contenus à modifier mais je ne sais pas quoi y apporter de
personnel. J’y arriverai mais je joue du pop folk, donc je ne suis pas trop
confrontée aux problèmes du son à un volume sonore très élevé.
Qu’est-ce que tu apprécies le plus dans ce travail ?
G. : L’ambiance. On s’entend bien au bureau et c’est agréable de travailler dans ces conditions. Après, j’ai beaucoup aimé représenter le Polca pendant les festivals cet été. C’est quelques chose que je n’aurai jamais pu faire sans ce service civique. Et puis en tant que musicienne, le fait que le bureau se situe à la Cartonnerie est un plus, je peux découvrir le milieu autrement. Ça m’a permis de me familiariser avec ces deux structures.
Quelles sont tes perspectives ?
G. : J’ai un projet musical qui s’appelle Alaska Kold. Pour le moment, on est dans la partie composition avec
Matteo Caburet. On fera des concerts, on enregistrera nos titres pour les
diffuser sans prétention.