Le revival des années 90 est en marche, même s’il reste encore timide. Mais de la mode, les Ardennais de Muddy Jack n’en ont que faire. Eux, ce qu’ils veulent, c’est continuer de jouer du grunge, de faire hurler la disto dans les
refrains et de retenir la tension dans les couplets, de chanter ses désillusions avec une voix éraillée. Pour le reste, nervemind…
Comment décrirais-tu la musique de Muddy Jack : du rock garage ? Du rock brut ? Du grunge ? Du hard ?
C’est un peu tout ça à la fois. Ce que l’on essaye de faire, c’est de revenir sur le grunge des années 90 que l’on essaye de moderniser et ajoutant des tendances plus actuelles.
Vous avez sorti récemment un EP et vous vous retrouvez à jouer au Cabaret Vert. Ça vous fait quel effet ?
D’abord, c’est une super surprise. Nous serons sur la scène des Illuminations le samedi 22 août à 17h20. On peut donc espérer jouer devant un public nombreux !
C’est la première fois que vous vous produirez sur une aussi grosse scène ?
Oui, c’est vraiment la toute première fois. On essaye donc d’y aller le plus tranquillement possible, sans se mettre la pression.
Est-ce que vous allez être stressé ou est-ce sera un grand moment de
plaisir ?
Ah non, ce sera un grand moment de plaisir ! On y va sans pression. Il ne
faut pas appréhender ce genre de moment. C’est vrai qu’on a déjà fait des
scènes dans des bonnes salles mais là ce sera encore autre chose. Ce sera la
première fois que l’on se produit en extérieur, ce qui s’annonce pas mal
également !
Est-ce que vous allez en profiter pour nouer des contacts avec des tourneurs et des professionnels de la musique?
Ce concert au festival Cabaret Vert, ce sera justement l’occasion de montrer le projet et d’essayer de rencontrer un maximum de gens. De notre côté, on travaille toujours sur ce point, on essaye de rencontrer en contact avec plein de gens dans différentes régions. On essaye principalement de décrocher de nouvelles dates avec ces nouveaux contacts. On a aussi un manager sur Paris qui commence à gérer cet aspect du projet donc ça se met en place doucement.
Vous avez d’autres dates à venir pour l’instant ?
Pour l’instant, on aimerait bien faire encore deux ou trois dates en Champagne-Ardenne avant de sortir un peu de la région. On est avant tout un groupe local et faire des concert plus loin demande un peu d’investissement financier, ce n’est pas évident de faire les déplacements. Nous sommes autonomes et on essaye donc de se démmerder pour trouver des dates. On a joué à Bruxelles il n’y a pas longtemps, ou encore à Lille. Pour l’instant, nous sommes à un
stade ou l’on paye pour aller jouer ! (rires) On n’est pas à la recherche de fric, on essaye principalement de se faire voir et de jouer un peu partout. On va essayer de se déplacer notamment en Lorraine et puis Paris par la suite !
