Après de nombreuses dates, principalement en Champagne-Ardenne, il est presque impossible de ne pas avoir vu leur nom au moins une fois. Dans le cas contraire, sachez désormais que Fizz n’est plus seulement une onomatopée. Le groupe a récemment sorti un EP éponyme et nous les avons rencontré pour les connaître un peu plus…
Quelle est l’histoire de votre formation ? Comment vous êtes-vous rencontrés et avez-vous choisis de
faire de la musique ensemble ?
Jérémy (Chant lead) : La formation a débuté en Août 2012. Pour l’anecdote, on a officialisé notre collaboration pendant le Cabaret Vert, sous les sons de Manu Chao, Franz Ferdinand, Barcella, etc…
Lorène (Clavier / Seconde voix) : Ensuite, en pleine réflexion, nous avons commencé à composer, à se produire, et finalement, nous sommes devenus FIZZ en Janvier 2016.
Mais ça veut dire quoi Fizz ?
Lucie (Basse / Piano) : En fait, nous sommes tous des bons vivants, adeptes de la philosophie « On a qu’une vie, alors profitons de chaque instant, de chaque seconde ». Nous sommes des épicuriens…
Lorène, Tony (Batteur) et Mikaël (Guitare) : (Soupirs…)
Lucie : (Imperturbable) À l’instar de la doctrine d’Epicure, notre seul souhait est d’atteindre le bonheur, et une certaine sagesse, en répondant aux besoins de notre corps…
Lorène : Oui, ou une fois décodé : on cherche juste à kiffer !
Mikaël : Ou, à jouir ! (Rires)
Jérémy : Non, plus sérieusement, en deux mots, FIZZ = pétillant, comme nous !!!
De quelle manière vous procédez pour composer vos titres ? Vous fonctionnez plutôt chacun de son côté et vous vous retrouvez pour arranger ou c’est un processus qui se fait ensemble ?
Jérémy : On compose tous ensemble, façon brainstorming. En fait, pour mieux comprendre notre façon de faire, imaginez-vous un shaker où chacun met toutes ses idées, ses envies, mais aussi ses techniques et son petit
grain de folie !!!
Tony : On mélange le tout, et hop, nouvelle composition… (Rires)
Lucie : Après, on peaufine, toujours réunis, ensemble, chaque ligne mélodique de chaque instrument, chaque son, pour un résultat qui nous ressemble.
Vous venez de sortir un EP de 3 titres. Dans quelles conditions avez-vous enregistré ce premier
EP ?
Mikaël : Nous avons eu l’opportunité d’être accompagnés par Ardenne Métropole, représentée par Marie-Laure BRIZET, pour suivre une résidence « Maquettez-vous ». Ça a commencé par une première phase de préparation, avec Cyrille CHAMPAGNE, pour nous connecter les uns avec les autres, au-delà de nos instruments. En bref, créer une véritable harmonie, une cohésion parfaite entre chacun de nous pour que nos 5 personnes ne fassent plus
qu’une.
Tony : (Avec l’accent belge) C’est-à-dire qu’après, nous avons eu la chance de travailler avec David Manceau & Sébastien Hahn, une fois, pour enregistrer au Studio de Sapristi !!, à Sedan (08).
Le groupe Muse semble être l’une de vos influences principales. Ce groupe est autant apprécié que
détesté pour leur musique, que certains qualifient de « grand public ». N’est-ce pas prendre un risque pour vous de choisir d’être trop proche de cette esthétique ?
Lorène : C’est qui Muse ? (Sourires)
Quelles sont vos prochaines dates ?
Tony : Rendez-vous le 26 Novembre au Club 56 à Paris (75)
Jérémy : Et aussi, le 21 Janvier au Pop’Art (51)
Lorène : Et d’autres dates à venir, en attente de confirmation, sur Décembre 2016, et courant 2017, autant dans les Ardennes que dans le Nord ou en Belgique.
Jérémy : N’hésitez pas à suivre toute notre tournée sur notre site web, et les réseaux sociaux !
Mot de la fin Jérémy : LOVE