Les beaux jours sont enfin là et c’est une saison qui appelle à la danse et à la fête ! Et même si l’association Inner Corner ne peut plus organiser de rendez-vous estival au parc Léo Lagrange, nous avons quand même décidé d’attirer l’attention sur cette structure rémoise qui propose une programmation d’évènements de musique électronique de qualité, en donnant la parole à l’un de ses membres actifs : Antonin.
Pourrais-tu nous parler
de la création d’Inner Corner brièvement ?
Antonin : on voulait répondre à un manque. Diffuser de la musique électronique underground à l’intérieur comme à l’extérieur tout en respectant un certain “esprit d’ouverture” et de fête, autour d’une solide programmation entre des artistes reconnus sur la scène nationale et internationale et des découvertes.
Quels ont été les événements qui ont le plus marqués l’association durant ses cinq années d’existence ?
A. : Sans aucun doute le changement de Mairie à Reims où on officie principalement depuis 5 ans. C’est impossible pour nous de construire quelque chose depuis que la nouvelle équipe est installée… Ce qui est bien dommage pour nous et pour les rémois qui ne peuvent plus participer à OUTER CORNER, notre événement phare gratuit dans les parcs de Reims à la fin du mois de Juin.
Le 21 juin dernier, vous avez participé à la programmation pour l’ouverture du Floyd à Reims. Peux-tu nous en dire un peu plus sur cette soirée ?
A. : C’etait un rendez avec les copains d’autres collectifs Rémois que sont le label Lune et les collectifs Vapeur et La Forge, pour inaugurer un nouveau café-concert qui ouvre ses portes dans un lieu qui a été très important
pour nous : anciennement Le Patio ! On est tous branché électronique mais on ne s’était encore jamais retrouvés tous ensemble…
On a l’impression depuis quelques temps que la scène des musiques électroniques connaît un nouveau souffle à Reims. Est-ce-que tu partages ce sentiment ?
A. : La techno est devenue énorme en France depuis 2-3 ans. On voit apparaître des collectifs de partout et des soirées se montent dans tous les sens. Et ça nous fait bien plaisir ! Pour ce qui est de Reims je ne dirais pas que c’est la révolution… On est toujours face à un manque de salle, une mairie complètement hermétique, quelques boites de nuit avec des programmations qui ne sont pas au niveau de ce qui se passe en ce moment au niveau de la techno et
une salle de concert qui fait 1 ou 2 soirées par an autour de cette musique… On est très loin de ce qui se passe dans certaines villes de tailles similaires, et c’est bien dommage.
Quels sont les projets pour l’association ?
A. : Continuer d’exister et produire des événements de qualité autour des musiques électroniques. On travaille également avec une structure au sein de la grande région qui a la volonté de mettre en avant des artistes du grand est à l’échelle européenne et internationale. C’est une affaire à suivre…
Sinon, pour cet été on cherche un terrain dans la région pour faire une belle fête comme on aime, donc si quelqu’un nous entend !
Et enfin, qu’est-ce qui a motivé l’adhésion de l’association au Polca ?
A. : Au départ, c’était pour pouvoir proposer des casques de protection auditive aux enfants présents à nos événements. Ensuite, il nous paraissait logique d’adhérer à une association qui s’occupe des musiques actuelles en région depuis de nombreuses années.