Un dimanche d’hiver sous un parapluie noir, une légère onde d’espoir.. Voilà ce qu’évoque le premier opus « En attendant de danser sous un décor sombre» du rappeur Rémois Gavin Meidhu (AKA Vagin humide) sorti le mois dernier. Aux premières sonorités, on découvre une plume badigeonnée de vitriol…
Un dimanche d’hiver sous un parapluie noir, une légère onde d’espoir.. Voilà ce qu’évoque le premier opus « En attendant de danser sous un décor sombre» du rappeur Rémois Gavin Meidhu (AKA Vagin humide) sorti le mois dernier. Aux premières sonorités, on découvre une plume badigeonnée de vitriol à travers laquelle on a du mal à voir le jour… L’EP sonne comme un véritable hymne à l’Amour de la mort (cf. «Si tu hoches la tête sur mes sons, c’est que tu danses avec le son de la mort»). Accompagné aux platines par son binôme Slivanoë et ses productions teintées 90′, Arthur, de son vrai blaze, nous lègue ses métaphores et allitérations sur fond de gros kick. Instantanément, on ressent les influences naissantes du groupe NTM particulièrement celles du classique « J’appuie sur la gâchette » (1993) tant sur le fond que sur la forme. L’artiste s’adonne à peindre des péripéties de vie loufoques comme des brèves de comptoirs extraites de son carnet de bord. Sarcastique dans l’âme, ces quelques touches d’humour et de couleurs viennent pimenter ce monochrome. Concrètement, cette mise en abîme du monde devrait mettre du baume au cœur à vos tympans! C’est un voyage en Lincoln Continental qui devrait ravir les amateurs de belles mécaniques du rap ainsi que tous les autres.. À découvrir!
Keads
https://soundcloud.com/gavinmeidhu/sets/en-attendant-de-danser-sous-un-decor-sombre-ep