Avec sa jolie silhouette et sa harpe, Milamarina n’est pas passée inaperçue lors de ses premières apparitions sur la scène régionale. Et elle a depuis fait du chemin ! Avec au compteur de nombreuses dates en et hors région, des contacts avec des professionnels de la filière musicale et aujourd’hui un premier album sous le bras, elle devrait pouvoir faire tomber sous le charme un plus large public.
Est-ce que tu peux nous retracer le parcours de ton projet ?
Milamarina : Bonjour ! Au départ, seule dans ma chambre, j’ai commencé à composer des morceaux avec ma harpe d’un côté, mon ordinateur de l’autre. A partir de 2012, j’ai commencé à faire des concerts, je me suis entourée de musiciens et j’ai sorti mon premier album en avril.
Comment abordes-tu justement l’étape du premier album ?
M. : Je l’aborde de manière très simple.. Je n’ai pas voulu me prendre la tête ni me mettre la pression. C’est juste qu’à la fin des concerts le public me réclamait souvent un CD et c’était trop bête de leur répondre que non, je n’en avais pas. J’ai donc fait un album au départ pour répondre à cette demande du public et après j’ai pris beaucoup
de plaisir à coucher ma musique sur ce format là.
Quand et comment s’est passé l’enregistrement de l’album « Pull » ?
M. : L’enregistrement a été assez éparse en fait. Il y a des choses qui se sont enregistrées chez moi, d’autres à la Cartonnerie, ou aux studios Le Chalet à Reims. Il y a aussi des choses qui se sont enregistrées juste avant la sortie et d’autres un an plus tard. Donc oui, l’enregistrement de cet album a été bien étalé aux niveaux géographique et temporel.
Tu as bénéficié du dispositif Zoom en 2011, qu’est-ce que ça t’a apporté ?
M. : Ca m’a vraiment permis de mettre le pied à l’étrier au niveau de la « professionnalisation » du projet, c’est à
dire que ça m’a permis de rencontrer des programmateurs, des tourneurs.. tout l’entourage professionnel qui peut graviter autour d’un artiste, ça m’a plongé dans ce milieu là. Ca m’a permis aussi simplement de me confronter à un public car c’était au tout début de mes concerts, donc la version live n’était pas forcément parfaite.
Comment définis-tu ton univers ?
M. : J’attache beaucoup d’importance à tout ce qui se réfère à l’imaginaire, au rêve. Pour moi, la musique doit être un voyage et j’ai envie que les gens s’évadent en l’écoutant. Après on dit souvent aussi que c’est assez trip-hop. C’est vrai que c’est un des styles musicaux que j’ai le plus écouté quand j’étais ado, donc je pense que ça a du grandement m’influencer ! Il y a beaucoup de contrastes déjà au niveau de l’instrumentation entre la harpe très classique, ma façon de chanter qui peut être très lyrique et en même temps des rythmiques un peu plus brutes de
décoffrage. J’aime bien mêler des choses ensemble qui sont assez différentes et opposées.
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