Artiste : Amélie McCandless

Comme sa musique, Amélie McCandless est un personnage intriguant et secret. Peu bavarde, voir un peu sauvage, nous avons quand même réussi à lui soutirer quelques informations sur la naissance du projet et la sortie de son EP « Wild Memories ». Entre folk aride et chant chamanique, sa musique est un appel aux voyages… intérieurs.

Interview : Rémi Levaux

Photos : Laure Pietrement – www.assodarkroom.fr

Comment es-tu arrivée à la folk music ?
Amélie : J’ai découvert il y a quelques années Alela Diane. Je crois que c’était sur Arte et ca a été comme un coup de foudre. C’est là que j’ai commencé à faire de la musique Folk. Je m’inspire aussi bien des classiques du genre que de la « nouvelle vague ». J’ai fait avant des styles différents. J’ai commencé par faire de la danse hip hop. Je suis ensuite passée au grunge, au punk puis au rock, des choses un peu plus énervées et j’étais déjà à la guitare et au chant. Y’a quand même un fossé avec le folk. Mais j’écoute toujours du rock.

De quoi tu parles dans tes chansons ?
A. : Je parle de tout, de la vie en général. J’utilise également beaucoup le thème de la nature et des animaux. C’est quelque chose qui m’apaise, le fait de se perdre dans cet univers. C’est un peu une sorte de thérapie. Même si ça peut dépendre des morceaux, c’est souvent la musique qui vient avant d’écrire les textes. La mélodie me vient quand je prends ma guitare. C’est ce qui sort de mes doigts. Ca vient comme ça !

Il y a un EP qui vient de sortir ?
A. : Oui. C’est un EP 4 titres. L’enregistrement s’est passé difficilement. On a eu pas mal de galères avec des soucis de matériel. On l’a enregistré à la maison. Tout est plus ou moins tombé en rade. On devait avoir plus de matos que l’on devait nous prêter mais que l’on a pas eu.  Donc, ce n’était pas pratique mais on s’en est sorti !

La folk, c’est forcément en Anglais pour toi ?
A. : Ce serait difficile de chanter en français. C’est une histoire de sonorités. Ca me perturbe. J’ai déjà essayé. Peut être plus tard mais je ne suis pas convaincue du résultat pour le moment. Ce n’est pas une question de cacher ses textes. Je n’en ai pas honte. En français, ça n’a plus la même couleur.

Comment as-tu choisi ton pseudonyme ?
A. : Ca vient de Christopher McCandless. (ndlr : personnage principal du récit biographique « Into the wild » de John
Krakauer adapté au cinéma en 2007 par Sean Penn). Comme je me retrouvais dans certains des aspects de sa vie (ndlr : sauvage), c’était une évidence pour moi. Je ne suis pas engagée politiquement mais j’ai besoin de fuir la
civilisation et les tensions qui vont avec.

Ecouter Amélie McCandless sur Bandcamp – http://ameliemccandless.bandcamp.com/

 


 

Retrouvez l’interview complète en podcast sur Radio
Primitive – PODCAST

 


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