Récemment arrivé à la Cartonnerie en tant que régisseur lumière, Baptiste Jaunet nous explique, au travers de quelques questions, en quoi consiste son métier au sein de cette structure rémoise. Une nouvelle fiche qui reflète la diversité des professions exercées dans les musiques actuelles.
Prénom / Nom : Baptiste Jaunet
Àge : 29 ans
Structure : La Cartonnerie
Activité : Régisseur lumière
Peux-tu nous parler de ton parcours professionnel ?
Baptiste : J’ai étudié à Reims pendant toute ma scolarité en horaire aménagés. J’ai fait du hautbois jusqu’au
bac TMD (technique de la musique et de la danse). Ensuite je suis entré dans la formation TGS (technicien généraliste du spectacle) à la Cartonnerie en 2007-2008. À la suite de la formation, j’ai travaillé en tant qu’intermittent du spectacle pendant neuf ans sur divers montages, démontages, concerts, pièces de théâtre, opéras… Et je suis depuis peu régisseur lumière de la Cartonnerie à Reims.
En quoi consiste cette activité ?
B. : Mes principales activités en tant que régisseur lumière sont de préparer au mieux les dates de concert. Je
suis en contact avec les équipes qui accompagnent les groupes pour que les demandes de la fiche technique lumière soient respectées ou adaptées aux scènes de la Cartonnerie. Je dois faire en sorte que l’accueil à leur arrivée soit optimum pour que la date se passe dans les meilleures conditions possibles. Je prépare aussi le planning pour Yoann, le technicien lumière qui travaille avec moi, le mien et celui des intermittents. Ainsi, sur chaque date de montage ou d’exploitation, il y a toujours quelqu’un de compétent qui puisse préparer et/ou accueillir
chaque groupe.
Avec qui es-tu en relation ?
B. : Mes interlocuteurs sont l’équipe permanente de la cartonnerie : l’équipe technique, le bureau de production, de communication, le service administratif. Il y a aussi les intermittents avec qui nous travaillons souvent, que ça soit en son ou en lumière. Enfin, je suis aussi en contact avec l’équipe de sécurité, les groupes et leurs équipes techniques que nous accueillons, les boites extérieures que nous sollicitons, et, bien sûr, le public.
Quelles difficultés as-tu identifiées ?
B. : Je n’ai pas vraiment de réponse. Je ne veux pas dire en celà que je suis infaillible ! C’est juste que chaque difficulté ou problème qu’on peut rencontrer dans le métier, on essaye au mieux de le
résoudre et de trouver une solution.
Qu’est-ce que tu apprécies le plus dans ce travail ?
B. : Vaste question… Il y a beaucoup de choses que j’apprécie dans
ce métier, mais s’il fallait en choisir une, je dirais le plaisir que je prends quand je suis derrière la console lumière pour un groupe avec qui j’ai monté le spectacle, mais aussi pour un groupe que je ne connais pas d’ailleurs.
Quelles sont tes perspectives ?
B. : Je viens tout juste d’arriver à ce poste de régisseur lumière à la Cartonnerie. Je vais donc faire en sorte – grâce à l’enseignement que j’ai reçu des anciens régisseurs lumières et des plans divers et variés que j’ai pu faire – d’apporter un savoir et une méthode efficace et dynamique pour que la Cartonnerie offre toujours, que ça soit au niveau de l’accueil ou de la technique, la meilleure prestation pour les groupes et le public.