Fiche métier : Vidéo / discothécaire en médiathèque

On continue notre exploration du secteur en mettant en lumière chaque mois un métier ou une fonction des musiques actuelles. Nous avons choisi ce mois-ci d’interroger Remy Laurent qui s’occupe des disques et
des vidéos à la Médiathèque Départementale de Haute-Marne.

Nom / Prénom : REMY Laurent

Age : 51 ans

Structure : Médiathèque Départementale de Haute-Marne, un service  du conseil général

Fonction : Assistant de conservation de la fonction publique territoriale (Vidéo/Discothécaire)

 

Peux-tu nous parler de ton parcours professionnel ?

Rémy : J’ai un parcours un peu atypique, puisque qu’avant d’intégrer la fonction publique territoriale, j’ai reçu une formation de technicien électro/mécanique et dessin industriel avant d’œuvrer comme chanteur dans un groupe semi-pro de rock local, Eau de Rose, de 1981 à 1995. En parallèle de mon statut d’intermittent du spectacle, j’ai effectué nombre de petits boulots : mécano, carreleur, vendeur hi fi/photo/jeux vidéo, agent du cadastre… En 1993, le temps passant et la perspective d’un avenir musical incertain, je n’ai pas refusé l’opportunité de rentrer dans la fonction publique territoriale comme agent du patrimoine à la Médiathèque Départementale.

Quel est ton rôle au sein de la Médiathèque Départementale de Haute-Marne et quels sont tes liens avec les autres métiers ?

R. : Ma principale mission est l’acquisition de CD, Livres CD dans les domaines de la chanson française, jeunesse, musique fonctionnelle et textes lus avec acheminement par médiabus et également DVD dans les communes haut-marnaises. Je travail aussi sur la création d’un portail / répertoire numérique public consultable recensant tous les musiciens haut-marnais avec base numérique d’écoute

Es-tu en contact avec du public ?

R. : En plus des partenaires habituels du réseau de la Médiathèque Départementale, je suis amené à rencontrer les différents acteurs du tissu musical local : les structures officielles, comme Arts Vivants 52, la MJC, les médiathèques municipales, mais aussi les associations, les studios et micro labels, les organisateurs de concerts comme le festival du Chien à plumes, conservatoires et bien sûr les musiciens locaux.

Quelles difficultés as-tu identifiées dans le cadre de tes fonctions ?

R. : Recenser ou obtenir des informations, des enregistrements passés et actuels des musiciens locaux n’est pas toujours simple, beaucoup de contacts restent sans réponse. Le problème de la numérisation des supports analogiques, notamment des bandes magnétiques, va se poser également.

Qu’est-ce que tu apprécies le plus dans ton travail au quotidien ?

R. : J’aime le travail d’équipe et la diversité des tâches, jamais routinières. La satisfaction d’apporter à la population, même la plus reculée du département, une offre diversifiée de documents à vocation culturelle. J’aime à penser également que nous contribuons à notre échelle à la diffusion, à la valorisation et à la sauvegarde du patrimoine musical local.

Quelles sont tes perspectives d’évolutions ?

R. : L’ère du tout numérique, la baisse constante des budgets d’acquisition et le processus de dématèrialisation des supports audiovisuels nous obligent à revoir le cœur du métier et d’envisager l’avenir différemment en proposant d’autres prestations. Nous organisons depuis longtemps pour les médiathèques haut-marnaises, des spectacles de conteurs, concerts et autres projections documentaires/conférences. Notre compte Facebook relaie quotidiennement des infos culturelles. Nous prêtons désormais en accès libre, des packs tablettes numériques et consoles de jeux vidéo. Le nouveau portail de la Médiathèque va proposer un kiosque à périodiques et un accès numérique  d’écoute de nos ressources musicales locales.

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