Arrivé en début d’été au sein de l’équipe du Polca en tant que volontaire en service civique, Louis Chagneau participe aux actions du pôle structuration. Nous avons saisi l’opportunité de lui poser quelques questions !
Quel a été ton parcours avant d’arriver au Polca ?
Je suis entré à la NEOMA Business School de Reims après un bac ES. Je faisais partie du programme CESEM grâce auquel j’ai pu me former au management et au marketing pendant 4 ans (2 ans en Angleterre à la Lancaster
University Management School et 2 ans à Reims). Pendant cette formation, j’ai voulu me spécialiser dans le domaine de la culture : j’ai écrit mon mémoire de fin de diplôme sur le marché cinématographique chinois et effectué
un stage au département marketing international d’EuropaCorp, pour ensuite intégrer un Master 2 en Management des activités culturelles et artistiques et me tourner vers le monde de la musique.
Pourquoi as-tu choisi de t’engager pour un service civique ?
Le format du service civique m’a tout de suite intéressé car il me permettait d’intégrer le monde professionnel du secteur qui me passionnait sans me heurter aux obstacles inhérents à la filière, car les petites et moyennes structures de la filière musicale, faute de budget, recrutent peu et il n’est donc pas rare de se heurter à des refus lorsque l’on manque d’expérience. En plus de cette raison très terre-à-terre, le service civique permet un véritable apprentissage du métier, complètement différent de l’expérience de stagiaire qui se rapproche parfois plus du travail dissimulé et qui ne laisse que peu de place à la formation et à l’accompagnement.
Quelle est ta mission au sein de l’équipe ?
Mon rôle est d’assister le pôle dans ses missions de structuration du réseau de musiques actuelles dans notre région. Il est question d’informer les acteurs membres de notre réseau sur les actualités de la filière, les décisions des pouvoirs publics et des collectivités, etc. J’effectue aussi un travail de recensement des acteurs de la filière régionale en tenant à jour l’annuaire des acteurs champardennais.
Qu’est-ce que tu apprécies dans cette mission ?
En ce qui concerne le relais d’informations, c’est une mission extrêmement intéressante car elle me permet d’être l’un des premiers au courant des décisions politiques qui peuvent impacter la filière. La mise à jour de l’annuaire, elle, me permet de rencontrer et de discuter avec l’ensemble des acteurs impliqués dans le développement des musiques actuelles dans la région. Rencontrer ces personnes avec qui je suis amené à travailler plus tard
représente une grosse opportunité professionnelle pour moi.
Quelles sont tes perspectives futures ?
Une fois mon Master 2 en poche et à la fin de mon expérience au Polca, j’espère pouvoir continuer à travailler au sein de l’industrie musicale, l’objectif suprême étant de pouvoir travailler dans un festival de musiques actuelles ou au sein d’un label.